Je suis extrêmement fière de mon titre d’Aide-soignante de l'année et je le dédie à tou(te)s mes collègues.
À l'âge de 15 ans, je le savais déjà : je voulais prendre soin d’autres personnes. Aujourd'hui, c'est toujours une vocation – quelque chose que vous devez également ressentir à mon avis. Une bonne dose d’amour, de respect, de tendresse et de discipline et vous êtes déjà bien partis. Entre-temps, cela fait 24 ans que je travaille comme aide-soignante à l'hôpital Onze-Lieve-Vrouw Ziekenhuis d'Alost, dans le service de neurochirurgie/chirurgie de la bouche, de la mâchoire et du visage.
Les plus beaux moments ? Quand je peux vraiment faire la différence et prendre soin de patients. Laver des personnes qui dépendent de vous, m’occuper d'elles et leur donner l’attention dont elles ont besoin. Il y a aussi des moments difficiles, mais on peut alors compter sur le soutien de toute une équipe. Il est important de partager ces moments de douleur ensemble.
Le sentiment de solidarité vous donne des ailes.
Apprécier les fleurs que vous recevez de temps en temps, les milliers de cartes avec des messages doux, un cadeau, des chocolats : chaque jour, cela vaut son pesant d’or. Lorsque l’épidémie de coronavirus a commencé, il y a eu immédiatement un immense sentiment de solidarité et ce, dans toute la Belgique. Les gens qui klaxonnent, les avions au-dessus d'Alost et les applaudissements à chaque fois à 20h00... ça vous met les larmes aux yeux. Et ce sont ces moments qui vous donnent des ailes et vous poussent à continuer.
Une journée typique pour moi ? Généralement, ma journée commence par un briefing avec l'infirmière de nuit à 7h00 du matin. Ensuite, je me charge de distribuer les plateaux du petit-déjeuner et les médicaments, de répondre aux appels téléphoniques, puis de ramasser les plateaux. Seulement alors, les soins peuvent commencer avec les soins d'hygiène, la réfection des lits, le contrôle des paramètres... Vers 10h00, nous avons une pause, puis nous reprenons nos activités. Nous rangeons tout directement, nous commandons du nouveau matériel lorsque cela s'avère nécessaire, etc.
Après avoir distribué les plateaux du déjeuner, nous poursuivons en suivant plus ou moins le même schéma que le matin. À 17h00, le dîner est servi, suivi de la tournée du soir, après quoi l'infirmière de nuit prend le relais.
Ma devise : me sentir concernée par les soins que je prodigue !
En tant qu’aide-soignante, nous évoluons souvent un peu dans l'ombre des infirmières, mais nous n’en sommes pas moins indispensables pour autant. Je suis extrêmement fière de mon titre d’Aide-soignante de l'année et je le dédie à tou(te)s mes collègues.
Katrien Lauwaet
Aide-soignante à l'hôpital Onze-Lieve-Vrouw Ziekenhuis d'Alost - dans le service de neurochirurgie/chirurgie de la bouche, de la mâchoire et du visage
Être infirmier(ère), c’est une grande aventure humaine. Offres d'emploi!